L’Université Méditerranéenne Lum-Libera Giuseppe Degennaro, avec Alessandro Galazzi, professeur associé de l’université, fait partie des membres du réseau de recherche européen ‘Patient Safety Related Outcome Measures in European Icus (Safe Icu)’, sélectionné dans le cadre du programme Cost – Coopération européenne en science et technologie. L’initiative – explique Lum dans une note – fait partie des actions Cost financées par l’Union européenne et se développe sur 4 ans (2025-2029) pour des activités de réseautage, des échanges de formation, des ateliers, des publications et le développement d’outils de collaboration internationale. Le projet Safe-Icu a été évalué positivement par des évaluateurs internationaux indépendants qui ont reconnu sa haute qualité scientifique, son impact potentiel sur l’amélioration des soins intensifs et la solidité du réseau proposé.
Le réseau paneuropéen, coordonné par le Royal College of Surgeons d’Irlande, implique des chercheurs, des professionnels de santé et des représentants de patients de 24 pays (Albanie, Belgique, Croatie, Chypre, Danemark, Estonie, Finlande, France, Allemagne, Grèce, Irlande, Israël, Italie, Lettonie, Malte, Pays-Bas, Macédoine du Nord, Norvège, Pologne, Serbie, Slovaquie, Espagne, Turquie et Royaume-Uni) et vise à développer une approche partagée et standardisée pour mesurer 3 indicateurs de sécurité dans les thérapies intensives : escarres, maladies nosocomiales. infections et délire. Bien qu’il s’agisse d’événements évitables, leur incidence reste élevée en raison des différences entre les systèmes de santé européens et des divergences dans les méthodes de suivi et d’évaluation.
Récemment – rapporte Lum – la première réunion du comité de gestion a eu lieu à Bruxelles au cours de laquelle les membres des pays participants ont été présentés et les 5 groupes de travail dédiés respectivement à la prévention des escarres, des infections liées aux soins, du délire, à la formation des infirmières en soins intensifs et aux stratégies politiques, de diffusion et d’impact ont été définis. Au cours de la première année d’activité, sont attendues l’identification d’outils de mesure fiables, la cartographie des pratiques cliniques existantes et la planification des premières actions de formation et de diffusion. Au cours des 4 prochaines années, le réseau Safe-Icu travaillera à créer des outils communs capables d’harmoniser l’évaluation de ces résultats au niveau international, de réduire les inégalités entre les systèmes de santé et de promouvoir des pratiques de soins fondées sur des preuves partagées. Un élément distinctif de l’initiative est la participation directe des patients et de leurs familles aux processus de recherche, afin que leurs expériences et leurs perspectives aident à orienter les stratégies d’amélioration des soins. Pour Lum, il s’agit d’une opportunité importante de collaboration internationale pour la croissance du système de santé européen, dans le but de garantir des soins de plus en plus sûrs, efficaces et centrés sur la personne.




