Pour l’instant, parlons de l’intersection de l’alimentation et du trouble déficitaire de l’attention/hyperactivité et des mythes nutritionnels sur le TDAH pour arrêter d’y croire. Indice : si vous avez entendu la vieille idée fausse selon laquelle le sucre rend les enfants hyperactifs, vous avez déjà une idée de ce dont nous parlons ici.
Les mythes nutritionnels les plus courants sur le TDAH auxquels il faut arrêter de croire
Mythe 1 : Les aliments transformés aggravent les symptômes du TDAH
En bref, la recherche ne confirme tout simplement pas cela1. « La recherche dont nous disposons est une étude de cas, qui a porté uniquement sur les enfants et leur consommation d’aliments transformés, et si ces enfants présentaient ou non des symptômes de TDAH », explique Madelyn Larouche, RD, diététiste sans régime et TDAH. « L’étude n’a pas examiné les causes et les effets. »
Pour briser ce mythe, il faut en détruire un autre : les aliments transformés ne sont pas toujours une « mauvaise » chose. (Oui, les aliments transformés peuvent être riches en nutriments et bons pour votre corps.)
Mythe 2 : Les sucres raffinés aggravent les symptômes du TDAH
De même, les (peu) recherches sur sucre et TDAH1 je n’ai trouvé aucun lien. De plus, les sucres (et les glucides qui les composent) sont cruciaux pour notre corps. «Les glucides sont un macronutriment essentiel dont les humains ont besoin pour fonctionner et constituent également la source de carburant préférée du corps», explique Larouche.
Un fait amusant : le cerveau d’un adulte de taille moyenne a besoin de 130 grammes de glucides par jour pour un fonctionnement cérébral sain, ce qui équivaut à environ neuf tranches de pain multigrains. En d’autres termes, vous avez besoin de plus de glucides que vous ne le pensez probablement. Sans suffisamment de glucides dans votre système, vous risquez de ressentir un manque d’énergie, des difficultés de concentration, etc.
Larouche fait valoir un autre argument utile et validant à ce sujet dans une publication Instagram épinglée, dans laquelle elle écrit : « Il n’y a rien de mal à utiliser la nourriture comme source de stimulation ! Associez les glucides à une protéine ou à une graisse pour une collation plus satisfaisante qui vous aidera à vous sentir rassasié et à favoriser une glycémie stable. Cela ne signifie pas non plus que vous êtes « accro au sucre », comme elle le tape dans la bobine.
Dans ce sens, il est important d’éviter de diaboliser les aliments. « Il n’y a pas de « bons » ou de « mauvais » glucides », ajoute Larouche.
Mythe 3 : Le gluten aggrave les symptômes du TDAH
Larouche dit qu’il n’existe actuellement aucune étude sur la corrélation entre le TDAH et un régime sans gluten. « La seule raison pour laquelle quelqu’un devrait limiter ou exclure complètement le gluten est s’il souffre de la maladie cœliaque ou s’il est sensible au gluten », dit-elle.
En fait, supprimer des groupes d’aliments comme ceux-ci lorsque vous n’en avez pas besoin peut causer des problèmes. Larouche souligne notamment les carences nutritionnelles et les fuites intestinales.
Mythe 4 : Les produits laitiers aggravent les symptômes du TDAH
Tout comme le gluten, Larouche affirme qu’aucune recherche n’a examiné le lien entre les produits laitiers et le TDAH. Il n’est donc pas nécessaire de limiter votre consommation, sauf si vous avez une allergie ou une intolérance.
De plus, en supprimant les produits laitiers si vous n’y êtes pas obligé, vous passez à côté de leurs principaux avantages : « Les produits laitiers sont une excellente source de calcium et de vitamine D, qui soutiennent la santé des os », ajoute Larouche. « Exclure les produits laitiers sans raison connue, surtout lorsque vous ne prenez pas de suppléments de calcium et de vitamine D, peut entraîner le rachitisme chez les enfants et/ou l’ostéoporose chez les adultes. »
Mythe 5 : Le jeûne intermittent réduit les symptômes du TDAH
Selon Larouche : « Les personnes atteintes de TDAH qui mangent toutes les trois ou quatre heures ressentiront une énergie plus concentrée que celles qui jeûnent et restent longtemps sans manger. » Elle recommande plutôt de prendre un petit-déjeuner équilibré une à deux heures après le réveil, et de manger toutes les trois à quatre heures par la suite.
Et cela est logique, car ne pas manger suffisamment peut entraîner des pensées persistantes concernant la nourriture, un manque d’énergie, des changements d’humeur et d’autres effets secondaires indésirables.
De plus, Larouche recommande de manger une variété d’aliments. Cela peut soutenir les niveaux d’énergie, la capacité d’attention, la concentration et le bien-être général, dit-elle.
Vous n’avez pas beaucoup de temps ou d’énergie pour cuisiner ? Ce n’est pas grave, ne laissez pas cela devenir un obstacle, si possible. « Choisissez des options rapides et faciles pour vous aider à réduire le temps, les étapes et le dépassement que vous pourriez ressentir en matière de préparation des repas », recommande Larouche. Les dîners adaptés au TDAH peuvent rendre des repas adéquats plus accessibles et peut-être même… excitants.
Lorsque votre objectif est d’être mieux informé sur vos choix alimentaires et sur la manière dont ils affectent votre santé globale, il est important de vous renseigner sur les faits concernant vos choix alimentaires, ce qui peut ressembler à briser certains mythes nutritionnels sur le TDAH ou d’autres mensonges que la culture alimentaire voudrait vous faire croire. je crois que c’est vrai.
Les articles Well+Good font référence à des études scientifiques, fiables, récentes et robustes pour étayer les informations que nous partageons. Vous pouvez nous faire confiance tout au long de votre parcours de bien-être.
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Lange, Klaus W. et coll. «Régime alimentaire et alimentation dans le trouble d’hyperactivité avec déficit de l’attention.» Journal des aliments du futur, vol. 2, non. 2, 2020, pp. 112-118, https://doi.org/doi.org/10.1016/j.jfutfo.2022.03.008.
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Lange, Klaus W. et coll. «Régime alimentaire et alimentation dans le trouble d’hyperactivité avec déficit de l’attention.» Journal des aliments du futur, vol. 2, non. 2, 2020, pp. 112-118, https://doi.org/doi.org/10.1016/j.jfutfo.2022.03.008.