Kharkiv, Zelensky : "Situation sous contrôle mais pas stabilisée"

Kharkiv, Zelensky : « Situation sous contrôle mais pas stabilisée »

À À Kharkiv, la situation «est sous contrôle, mais pas stabilisée». Le président ukrainien Volodymyr Zelensky l'a admis dans un entretien à l'AFP également relancé par les sites Internet de Kiev, le premier auprès d'un média étranger depuis le 10 mai dernier, lorsque les Russes ont lancé à la surprise générale une offensive contre la deuxième ville du pays. Zelensky a réitéré que l'Ukraine « dispose d'environ 25 % de ce dont elle a besoin » en matière de défense aérienne, « pour atteindre la parité » avec la Russie, elle aurait besoin de « 120-130 » chasseurs F-16.

Le président ukrainien a ensuite critiqué les restrictions imposées à l'utilisation d'armes fournies par l'Occident, qui ne peuvent pas être utilisées pour frapper le territoire russe. « Ils peuvent attaquer avec n'importe quelle arme depuis leur territoire contre le nôtre – a-t-il dénoncé – C'est le plus grand avantage dont dispose la Russie. Nous ne pouvons rien faire à leurs systèmes, qui sont situés sur le territoire russe, avec des armes occidentales ».

Selon la plainte d'un responsable ukrainien, le chef du département d'enquête de la police régionale de Kharkiv, Serhii Bolvinov, Les forces russes ont capturé 40 civils dans une ville de la région de Kharkiv. S'adressant à la chaîne Suspilne, le responsable a déclaré que les civils avaient été capturés alors qu'ils tentaient d'échapper à un bombardement russe. « Les gens sont gardés dans des sous-sols, interrogés, et ceux qui mènent les interrogatoires se disent employés du FSB », a-t-il déclaré.