Dernières recherches sur l’AVC
L’utilisation des cigarettes électroniques monte en flèche, en particulier chez les jeunes. Et bien que les cigarettes électroniques puissent offrir aux individus une alternative au tabagisme, il reste encore beaucoup à étudier sur leurs effets à long terme.
Des recherches récentes suggèrent que les cigarettes électroniques ne sont peut-être pas aussi innocentes qu’elles le paraissent. Les scientifiques ont recueilli des données du système de surveillance des facteurs de risque comportementaux de 2016. Sur les 400 000 personnes interrogées, 66 795 ont déclaré avoir utilisé des cigarettes électroniques. Comparés aux non-utilisateurs, ils avaient un risque d’AVC 71% plus élevé.
Deux experts en AVC de Northwestern Medicine discutent du lien entre le tabagisme et les AVC, et de ce que ces résultats pourraient signifier pour les autres dangers potentiels des cigarettes électroniques.
Le lien entre le tabagisme et l’AVC
« Le lien entre la cigarette et le risque accru d’AVC est bien établi. Il existe plusieurs mécanismes par lesquels cela se produit », explique Fan Z. Caprio, MD, neurologue vasculaire au Northwestern Memorial Hospital.
Les cigarettes contiennent 600 ingrédients et créent plus de 7 000 produits chimiques lorsqu’elles sont brûlées, dont au moins 69 sont connues pour causer le cancer. « Ces toxines peuvent provoquer une inflammation et des dommages dans les poumons et les vaisseaux sanguins, ce qui contribue ensuite au durcissement des vaisseaux sanguins », explique le Dr Caprio.
Matthew B. Potts, MD, neurochirurgien au Northwestern Memorial Hospital, ajoute que si les cigarettes électroniques ont été développées comme une alternative aux cigarettes ordinaires, elles contiennent également de la nicotine ainsi que d’autres produits chimiques. Outre la nicotine hautement addictive, les cigarettes électroniques peuvent contenir des arômes tels que le diacétyle (un produit chimique lié aux maladies pulmonaires), des métaux lourds, des composés organiques et des particules ultrafines qui peuvent être absorbées par les poumons. « Parce que les cigarettes électroniques ne sont pas bien réglementées, nous ne comprenons pas encore pleinement les conséquences sur la santé », explique le Dr Potts.
Le Dr Caprio est d’accord. « Nous ne savons pas pourquoi ce lien existe, mais c’est la première étude à montrer des événements indésirables cardiovasculaires », dit-elle. « Il y a d’autres variables, il est donc impossible d’établir une relation de cause à effet, mais le risque est là. »
Réduisez vos risques
Parce que le tabagisme est connu pour être l’un des facteurs de risque modifiables d’AVC, les programmes de sevrage tabagique sont importants pour la prévention.
« La prévention des AVC est la meilleure façon de traiter un AVC », déclare le Dr Caprio. « Chaque patient est différent, alors j’essaie de passer du temps à parler aux patients et à discuter de leurs facteurs individuels. » Il est important d’avoir une relation établie avec votre médecin traitant pour faire évaluer vos facteurs de risque.
En plus de cesser de fumer, vous pouvez réduire votre risque d’accident vasculaire cérébral en adoptant une alimentation saine, faible en gras et riche en fibres, et en suivant un programme d’exercices. L’exercice régulier peut également réduire votre risque d’autres conditions, telles que le diabète et l’hypertension artérielle
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« Lorsqu’il s’agit d’un AVC, le temps presse. Vous devez appeler le 9-1-1 immédiatement », explique le Dr Potts. Connaître les signes pour pouvoir réagir RAPIDEMENT
Découvrez d’autres façons de gérer votre risque d’AVC.
