Quand – et comment – avoir « The Talk »

« Le discours. » « Les oiseaux et les abeilles. » Abandonnez les guillemets et les euphémismes et initiez un dialogue ouvert et honnête avec vos enfants sur le sexe. C’est peut-être difficile, mais c’est vital pour leur développement et leur sécurité.

« Le ‘sex talk’ est un sujet personnel pour beaucoup de familles, et de nombreux parents hésitent parce qu’ils ne veulent pas penser que leur enfant grandit », explique Anita Chandra-Puri, MD, pédiatre de Northwestern Medicine. « Votre enfant a besoin d’un excellent modèle pour lui parler de ces choses. »

Le Dr Chandra-Puri ajoute : « Ce n’est pas une conversation. C’est une conversation continue.

Commencez avec la terminologie appropriée.

Un dialogue sain sur le sexe commence par la façon dont vous vous référez aux parties du corps de votre enfant. «De nombreuses familles utiliseront des surnoms pour ces parties du corps», explique le Dr Chandra-Puri. « Vous devriez vous référer aux organes génitaux par leurs noms officiels avec vos enfants. »

Établissez des limites.

Au fur et à mesure que votre enfant prend conscience de ses organes génitaux, aidez-le à établir des limites.

« Lorsque votre enfant peut utiliser la salle de bain tout seul, rappelez-lui qu’aucun étranger – à part son tuteur – ne doit toucher à ses espaces privés », explique le Dr Chandra-Puri. « De l’autre côté de la médaille, rassurez-les sur le fait qu’il est sûr, correct et nécessaire que leur médecin examine ces zones pour assurer leur santé globale. »

Le Dr Chandra-Puri ajoute : « Tout comme je vérifie les yeux, les oreilles, le nez, le cœur et les poumons, je vérifie que les organes génitaux se développent correctement. »

Lorsque votre enfant a entre 10 et 12 ans, il est temps d’avoir une conversation plus formelle sur le sexe et la puberté. C’est vous qui connaissez le mieux votre enfant et vous saurez quand il sera suffisamment mûr pour avoir cette conversation. Mais ne les prenez pas au dépourvu : Prévenez votre enfant avant d’avoir cette conversation.

Vous pouvez diviser la conversation en trois parties : à quels changements s’attendre, pourquoi ces changements se produiront-ils et comment adopter une approche responsable du sexe.

Première partie : Votre corps changeant

Discuter des changements que votre enfant vivra dans le cadre de la puberté est un excellent moyen d’ouvrir la porte à ce dialogue. Vous pouvez commencer par faire référence à des amis ou à des membres de la famille qui ont connu ces changements extérieurs visibles, comme les poils du visage et les seins, ou même faire référence à quelque chose de simple et personnel, comme la façon dont votre enfant a grandi.

Expliquez les changements que les deux sexes connaîtront avec la puberté pour donner un contexte à votre enfant.

Deuxième partie : pourquoi

C’est à ce moment que vous entrez dans la mécanique du sexe pour expliquer pourquoi le corps de votre enfant va changer. Si cela vous met mal à l’aise, il existe de nombreux livres que vous pouvez lire avec votre enfant pour faciliter cette conversation. Essayez de ne pas susciter la honte.

Troisième partie : Responsabilité de l’activité sexuelle

Cette partie de la conversation devrait impliquer :

  • Grossesse
  • Rapports sexuels protégés
  • Les infections sexuellement transmissibles et leur progression, y compris le vaccin contre le VPH
  • Consentement
  • Pressions sociales liées au sexe
  • La morale de ta famille
  • Les émotions entourant le sexe
  • Confort avec leur propre corps
  • Confort avec leur sexualité

« Si vous pensez que votre enfant n’est pas suffisamment prêt ou mature pour cette partie de la conversation, vous pouvez toujours en parler à nouveau lorsqu’il sera plus âgé », explique le Dr Chandra-Puri. « Vous devriez parler à votre enfant comme s’il était un adulte, pour souligner la gravité de cette conversation. »

Soyez prêt et honnête.

Votre enfant peut commencer à remarquer que le corps de ses frères et sœurs plus âgés ou de ses amis change et devenir curieux. Vous pouvez être pris au dépourvu par les questions de votre enfant, mais il est important de rester calme.

« Vous ne voulez pas étouffer la curiosité de votre enfant », explique le Dr Chandra-Puri. « Répondez honnêtement. Si vous pensez que votre enfant n’est pas assez vieux pour comprendre le sujet, assurez-lui que vous lui expliquerez quand il sera plus grand.

N’ignorez pas, ne rejetez pas ou ne vous fermez pas à ces questions. Si votre enfant pose des questions sur l’argot que vous ne comprenez pas, demandez d’abord où il l’a entendu, puis dites-lui que vous allez rechercher le sens et revenir vers lui. Vous voulez que votre enfant obtienne les bonnes réponses afin qu’il ne se sente pas ignorant ou mal équipé parmi ses pairs. Profitez de ces occasions pour maintenir le dialogue.

« Si votre enfant se sent entendu, il est plus susceptible de vous entendre », explique le Dr Chandra-Puri.