Comment savoir si votre enfant est victime d’intimidation en ligne

Il y a de fortes chances qu’il y ait un enfant dans votre vie qui ait été victime d’intimidation à l’école à un moment ou à un autre. En fait, plus de 3,2 millions d’élèves sont victimes d’intimidation chaque année et environ 160 000 adolescents sèchent l’école chaque jour à cause de cela. L’intimidation prend de nombreuses formes et formes – mais de nos jours, la cyberintimidation est le principal coupable. À l’échelle nationale, environ 21 % des élèves âgés de 12 à 18 ans ont été victimes d’un type de cyberintimidation.

Qu’est-ce que la cyberintimidation ?

La cyberintimidation est tout type d’intimidation qui se produit à l’aide de la technologie électronique, y compris les téléphones cellulaires et les ordinateurs, et peut se faire de plusieurs façons. Certains cyberintimidateurs envoient des e-mails méchants ou menaçants, répandent des rumeurs, partagent des photos embarrassantes ou personnelles, ou même se font passer pour des victimes avec de faux profils de réseaux sociaux. D’autres cyberintimidateurs envoient des messages ou des photos à caractère sexuel non désirés, appelés « sexts ou sextos ».

La cyberintimidation est l’une des formes de harcèlement les plus douloureuses, car elle peut se produire toute la journée, tous les jours, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Un enfant n’a pas besoin d’être à l’école ou sur le terrain de jeu pour être victime de cyberintimidation, ce qui rend plus difficile pour les victimes de s’éloigner de la situation.

L’anonymat d’Internet influence également la cyberintimidation. Alors que certains intimidateurs n’ont pas peur de révéler leur identité, d’autres restent anonymes. Les intimidateurs anonymes peuvent se sentir habilités à harceler ou à ridiculiser encore plus qu’ils ne le feraient s’ils étaient face à face avec leur cible.

Signes et effets de la cyberintimidation

Malheureusement, vous ne savez peut-être pas que votre enfant souffre de cyberintimidation jusqu’à ce que vous commenciez à en constater les conséquences négatives. La cyberintimidation peut amener un enfant ou un adolescent à se sentir blessé, impuissant, isolé, déprimé et même suicidaire.

Semblable à l’intimidation traditionnelle, les enfants victimes de cyberintimidation sont plus susceptibles de :

  • Se plaindre d’aller à l’école
  • Sécher l’école
  • Expérimenter avec des drogues ou de l’alcool
  • Se retirer des activités ou des sports
  • Recevoir des notes basses
  • Avoir une faible estime de soi
  • Faire l’expérience de l’intimidation en personne
  • Perdre le sommeil
  • Faites l’expérience de changements de poids

Ce que les parents peuvent faire

Les enfants sont souvent réticents à parler de cyberintimidation à leurs parents ou à leurs enseignants pour de nombreuses raisons. Ils pourraient être gênés ou effrayés de « raconter une histoire ». Ils pourraient également craindre de perdre leurs privilèges téléphoniques ou informatiques. Si vous soupçonnez que votre enfant est victime d’intimidation, que ce soit par des moyens numériques ou traditionnels, il est essentiel d’ouvrir la voie de communication avec votre enfant. Faire de votre maison un « espace sûr » où les sujets peuvent être discutés sans jugement ni conséquence peut aider un enfant victime d’intimidation à s’ouvrir.

Bien que la confidentialité soit importante pour les adolescents, les parents ne doivent jamais hésiter à se renseigner sur le monde numérique de leur enfant. Vérifiez fréquemment les messages texte, les discussions de groupe et les comptes de médias sociaux pour vous assurer qu’il n’y a pas de contenu ou de comportement douteux. La recherche montre que maintenant, plus que jamais, les parents s’engagent à surveiller le comportement en ligne de leurs enfants et à s’assurer que les ordinateurs et les téléphones portables sont utilisés de manière appropriée.

Les parents peuvent également trouver des moyens d’être proactifs et d’arrêter la cyberintimidation avant qu’elle ne commence. Encouragez votre enfant à éviter de mettre quoi que ce soit en ligne ou dans des e-mails qu’il ne voudrait pas que le monde voie. (C’est une bonne leçon pour la vie, même pour les adultes.) Et assurez-vous qu’ils savent qu’ils ne doivent pas partager de mots de passe ou d’informations personnelles comme l’adresse du domicile ou le numéro de sécurité sociale avec qui que ce soit en ligne.

Si vous pensez que votre enfant est victime d’intimidation de quelque nature que ce soit, prenez rendez-vous avec le conseiller d’orientation de votre école. Si vous remarquez des signes indiquant que votre enfant souffre physiquement ou mentalement d’intimidation ou de cyberintimidation, comme une perte de sommeil, une perte de poids ou une dépression, parlez-en au fournisseur de soins de votre famille. Un médecin ou un conseiller peut vous aider, vous et votre enfant, à trouver des moyens sains de traverser cette période difficile.